Le 31 mars, il y a eu des dizaines de milliers de manifestants et de manifestantes, des centaines de rassemblements dans les villes, un grand nombre d’entreprises touchées par des arrêts de travail, des chiffres de grève significatifs dans plusieurs secteurs... Notre mouvement qui regroupe des jeunes à l’école et à l’université, des chômeur-euses, des salarié-es, des retraité-es a pris de l’ampleur. Au delà des manifestations, ce sont des assemblées générales interprofessionnelles qui se sont tenues dans de nombreuses villes, des débats à l’occasions des « nuits debout », des actions de blocage. Le gouvernement ne pourra compter ni sur les vacances, ni sur le mauvais temps pour limiter tout cela.
La population est d’accord avec nous !
Un mouvement populaire
Notre mouvement est majoritaire dans la population : la loi travail est massivement rejetée. La preuve, ce sont les remous que cela produit dans les syndicats qui ont décidé d’accompagner le gouvernement, dans la classe politique ou parmi les économistes qui sont nombreux à s’exprimer pour dire que la loi travail va aggraver la situation des salarié-es et les inégalités sociales.
Gattaz, El Khomri et les PME...
Dans le même temps, accompagnée des déclarations de Gattaz, la ministre du travail El Khomri annonce qu’elle est prête à revoir encore l’assouplissement des règles de licenciement pour les petites entreprises. Les salarié-es et le code du travail ne sont pas responsables des difficultés des PME ! Ce sont les grands groupes qui imposent leurs chaînes de sous-traitance et font des profits colossaux en minimisant les risques. Et par l’évasion et l’optimisation fiscales, ils se débrouillent pour payer moins d’impôts que les PME...
Le gouvernement manœuvre
Le gouvernement tente à nouveau de faire des propositions à certaines des organisations étudiantes et lycéennes car il veut faire retomber les grèves et manifestations. Cela tout en réprimant sévèrement certaines actions.
On continue...
L’addition de chacune de nos actions, de chaque personne dans la grève et dans la rue, de chaque jour de mobilisation doit faire exploser le compteur pour signifier la fin de la loi travail.
Les moyens d’action sont nombreux et divers : les manifestations, les grèves, les actions de blocage, les initiatives de base de mobilisation citoyennes (comme les nuits debout, les nuits rouges...). Tous ces moyens doivent être utilisés pour renforcer la participation la plus nombreuse et contribuer à bloquer l’économie pour élargir le rapport de forces.
14 H République